1882 Naissance le 13 mai 1882 à Argenteuil-sur-Seine. Son père, Charles Braque, est propriétaire d’une entreprise de peinture en bâtiment.
1905 1905 Élève de Léon Bonnat à l’École des Beaux Arts de Paris.
Au Salon d’Automne, il découvre le fauvisme à travers les œuvres de Matisse, Manguin, Derain, Vlaminck, Marquet, Camoin.
1906 Naissance du Cercle de l’Art Moderne du Havre. Jusqu’en 1909, Braque, Othon Friesz et Raoul Dufy participent aux expositions annuelles de peintures fauves.
En juin, à Anvers, premières toiles fauves. En octobre, premier séjour à l’Estaque : "C’est dans le Midi que j’ai senti monter en moi mon exaltation !".
1907 20 mars - 30 avril : il expose six paysages fauves au Salon des Indépendants. Durant l’automne, séjours à l’Estaque et à La Ciotat, avec des paysages qui se rapprochent plus du style de Cézanne. Fin novembre, Apollinaire le présente à Picasso à Bateau-Lavoir.
1908 8-9 novembre : Galerie Daniel-Henry Kahnweiler, première exposition personnelle, avec des paysages géométrisés qui marquent les débuts officiels du cubisme. La préface du catalogue est écrite par Apollinaire.
1909 Été à La Roche-Guyon, près de Mantes, premiers paysages du cubisme analytique.
1911 Première apparition dans sa peinture de signes typographiques imprimés au pochoir, qui enrichissent le sens et la compréhension des oeuvres.
1912 En septembre, à Sorgues, création du premier papier collé, Compotier et verre, qui introduit un élément étranger dans l’œuvre d’art et permet la séparation de la couleur et de la forme.
1913 Naissance du cubisme synthétique. Les peintures intègrent les acquis du papier collé, en imitant ses matières et les signes typographiques.
1914 3 août : déclaration de la 1ère Guerre Mondiale
Braque est mobilisé. Le 14 novembre, il est envoyé au front, dans la Somme.
1915 Le 11 mai : grièvement blessé à Artois, il cessera de peindre jusqu’en 1917.
1917 La revue de Pierre Reverdy, Nord-Sud , publie ses "Pensées et réflexions sur la peinture".
1919 5–31 mars : Galerie de l’Effort moderne de Léonce Rosenberg, deuxième exposition personnelle, avec des natures mortes. Début de l’amitié avec Erik Satie.
1922 1er novembre – 20 décembre : au Salon d’Automne, les Canéphores représentent sa nouvelle inspiration classique.
1924-1925 Collaboration avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev : Les Fâcheux, Zéphire et Flore et Salade pour les Soirées de Paris du Comte de Beaumont.
2–21 mai 1924 : première exposition chez son nouveau marchand, Paul Rosenberg.
1925 Atelier construit par Auguste Perret à Paris, près du parc Montsouris.
1926 23 mars : il épouse Marcelle Lapré, sa compagne inséparable depuis 1910.
1930 Atelier construit par Paul Nelson, à Varengeville-sur-mer, où Braque s’installe une partie de l’année.
1932 Il illustre la Théogonie d’Hésiode pour Ambroise Vollard. Cycle de peintures, gravures et sculptures d’inspiration mythologique.
1933 9 avril–14 mai : rétrospective à la Kunsthalle de Bâle. La préface du catalogue est écrite par Carl Einstein, auteur de sa première monographie, en 1934.
1939 Installation à Varengeville durant la guerre. Premiers essais de sculpture, ensemble de vanités austères et symboliques.
1943 Publication de Braque le patron de Jean Paulhan.
1944 Début du cycle des billards, qu’il termine en 1949.
1946 Nicolas de Staël le désigne comme "le plus grand des peintres vivants de ce monde".
1947 30 mai–30 juin : première exposition à la galerie d’Aimé Maeght, son dernier marchand.
Il rencontre le poète René Char.
1948 Prix de la XXIVe Biennale de Venise.
1949-1956 Série des Ateliers.
1953 Il peint des Oiseaux pour le plafond de la salle Henri II du Louvre, connue comme la salle étrusque.
1954 Il commence la série des Oiseaux, qu’il termine en 1962.
1955 Début du cycle des derniers paysages de Varengeville.
1963 31 août : mort de Georges Braque à Paris. Après des funérailles nationales, l’artiste est enterré dans le petit cimetière de Varengeville-sur-Mer.